Sens et croissance

François Hollande n’a plus que ce mot-là à la bouche depuis qu’il a été élu : croissance. Elio Di Rupo veut lui aussi de la croissance. Barack Obama en personne est sur la même longueur d’onde. C’est d’ailleurs à la Une du Monde. Il y a bien Angela Merkel qui renâcle, mais elle n’est pas vraiment contre le fait d’ajouter un chapitre « croissance » au dernier traité européen qui invite les états à la rigueur budgétaire.

Croissance, croissance et croissance. Le mot m’intrigue, me passionne même puisqu’il est censé de nous sortir de la crise, un autre mot compliqué. J’ai donc été voir dans le Petit Robert. Croissance : « 1. le fait de croître, de grandir (organisme). V. Développement, poussée. Enfant arrêtée dans sa croissance. Croissance rapide, hâtive. Maladie de croissance. 2. (Choses). V. Accroissement, augmentation, développement, progression. Croissance d’une ville. Croissance économique, accroissement de la production nationale des biens et des services ». Le dictionnaire ajoute même une citation de l’écrivain français François Mauriac, bien de circonstance : « La passion, à un certain point de sa croissance, nous tient ».

Croître les biens? Cela veut-il dire fabriquer plus de télés, plus de voitures, plus de téléphones portables?… Les écologistes risquent de ne pas être contents. Certains plaident même pour la décroissance ou la croissance zéro. Croître les services? Cela signifie-t-il plus de facteurs, plus d’agents de police, plus d’enseignants? La droite risque de ne pas être satisfaite : cela va creuser la dette publique. Un cercle vicieux. Qui peut-on croire? Et que peut-on croître finalement…

Quel sens donner au mot croissance? Croître pour quoi faire? Si c’est pour grandir l’humanité, c’est plutôt une belle idée, une croissance sensée, ai-je envie d’écrire. Mais si c’est pour choper une nouvelle maladie de croissance…

 

A tu et à toi avec le politique

Mercredi, à la Maison de la culture de Tournai, j’étais invité à participer à une table ronde organisée par la Helha sur le thème de la démocratie et les médias. C’est toujours intéressant de participer à ce genre de débats, car cela permet de réfléchir sur son métier, sur le sens qu’on lui donne. On m’a interrogé plus précisément sur la proximité entre la presse et le monde politique. Dans la presse régionale, responsables politiques et journalistes sont amenés à se côtoyer presque quotidiennement.

Je suis parti d’une question simple: peut-on, comme journaliste, tutoyer un élu, quel que soit son niveau de pouvoir, son obédience? Les bouquins sur le journalisme que je lisais lorsque j’étais au début de ma carrière étaient formels : non, surtout pas. Je me souviens d’un passage dans le livre « Un temps de chien », d’Edwy Plenel, un journaliste français d’investigation très connu, qui le déconseillait très fortement. Le vouvoiement permet la distance, considère-t-il, la distance critique. C’est un conseil que je n’ai pas suivi ou alors, très peu de temps, car après pratiquement 20 ans de métier, je me rends compte que je tutoie pratiquement tous les hommes et femmes politiques que je connais dans ma région.  Et ils me rendent le tutoiement qu’ils ont souvent été les premiers à m’adresser d’ailleurs. Ce n’est pas facile de résister au tutoiement qui invite à la confidence.

Ai-je pour autant perdu mon sens critique? Je ne le pense pas.  Je tutoie mes amis, mes collègues, ce qui ne m’empêche pas de leur dire ce que je pense quand quelque chose me déplait. Le tu est un peu devenu, ces dernières années, le you anglais qui ne fait pas la distinction entre le vouvoiement et le tutoiement.  Cela peut être un baromètre aussi: je me souviens de personnalités politiques être revenues au vouvoiement après un article qui leur a déplu et être repassées au tutoiement après un autre qu’elles considéraient comme plus favorable. Puis les hommes politiques comme les journalistes ne sont pas dupes: les premiers savent qu’en dépit du tutoiement, un journaliste reste un journaliste toujours susceptible de se servir de ses confidences d’une façon ou d’une autre, et les seconds savent qu’une confidence d’un responsable politique, même livrée sous le sceau du tutoiement, n’est jamais tout à fait innocente. L’important, je crois, est surtout de rester honnête et vigilant avec soi même. Et vous, cher lecteur, qu’en pensez-vous? Ou plutôt toi, cher lecteur, qu’en penses-tu?

« Si tu ne travailles pas bien »…

Plus de vingt ans que j’exerce ce métier. Et vingt ans que j’entends le même discours : il faut valoriser les métiers manuels. Les métiers en col bleu, comme on me disait lors de mon premier reportage sur le sujet. La ministre de l’Enseignement Marie-Dominique Simonet vient de lancer un plan de revalorisation de l’enseignement professionnel devenu hélas un fourre-tout. Sans doute vaut-il mieux tard que jamais, mais il est temps, grand temps. Cela me fait toujours de la peine lorsque j’entends des patrons du secteur de la construction et de l’horeca me confier leurs difficultés à trouver un ouvrier ou un employé qualifié, capable de se lever à l’heure, de respecter les horaires, d’être poli avec son employeur, d’être propre sur soi… alors que le taux de chômage flirte avec les 15% en Wallonie picarde.

Mais il y a de l’espoir quand je constate comment travaillent certaines écoles, comme l’institut le Tremplin à Mouscron, à qui Nord Eclair consacre une page complète dans son édition de vendredi. Le directeur Vincent Dumont ne stigmatise pas les jeunes. Il les plaint plutôt : « Cela ne doit pas être facile d’avoir 14 ans en 2012… Les ados sont bombardés de messages qui ne sont pas forcément ceux de l’école: on leur parle de loisirs, on leur montre des gens qui tapent dans un ballon et gagnent en 6 mois ce que la plupart des gens ne gagnent pas en une vie, alors que l’école leur dit: « sois présent, concentré, travaille… » Mais surtout, il les encourage avec toute son équipe éducative. « Un motivation, cela se construit », répète le directeur. Dans une autre école, le collège Saint-Henri, les enseignants y travaillent en binôme, par exemple: un ancien et un plus jeune, ce qui permet un meilleur suivi des élèves. Cela bouge, cela évolue.

Dans vingt ans, j’espère ne plus jamais entendre « si tu ne travailles pas bien, tu finiras en professionnel »…

Eric le rouge

Lorsque j’ai appris aujourd’hui qu’Eric Gerets allait peut-être diriger l’équipe nationale de football, j’ai retrouvé l’enthousiasme du grand gamin que j’étais lorsque j’encourageais le Standard de la belle époque. Eric le Rouge. Le lion de Rekkem. Je m’entends encore le mettre en garde depuis les premiers gradins situés le long de la ligne de touche, à droite bien sûr, parce que j’estimais qu’il n’était pas assez près de son adversaire lors de la demi-finale retour de la Coupe des Coupes contre Tbilissi. Comme si lui, le battant, le capitaine au cœur vaillant, avait besoin des conseils des supporters. Une légende. Une idole. Je n’étais pas fanatique au point de me laisser pousser la barbe, mais j’ai demandé de jouer arrière-droit, comme lui bien sûr, lorsque j’ai joué quelques années dans un modeste club de quatrième provinciale en Hainaut. Je me sentais l’âme d’un conquérant lorsque j’évoluais le long de la ligne de touche, même si mes chevauchées se soldaient le plus souvent par un centre raté.

Mon admiration n’a presque pas été entamée lorsqu’il a été suspendu pour avoir truqué un match contre Waterschei. Je préférais retenir de lui son obstination à vouloir remonter sur le terrain alors qu’il venait d’être  victime d’une commotion cérébrale lors du match contre la Hongrie lors de la Coupe du Monde en 1982 en Espagne. Un monument. Après avoir brillé sur le terrain et excellé comme entraîneur, Eric Gerets s’est pourtant laissé tenter par tout ce que j’exècre actuellement dans le football : l’argent-roi,  en Arabie Saoudite tout d’abord, puis au Maroc, deux pays qui ont plus besoin de démocratie que d’un entraîneur de foot payé rubis sur ongle.  Mais je n’arrive pas tout à fait en lui en vouloir alors qu’il a trahi l’idéal sportif que je projettais en lui.

De la jubilation, je vous disais, lorsque j’ai entendu son nom pour succéder au « traître » Georges Leekens. De l’idolâtrie, sans doute. De l’idiolâtrie, peut-être. Mais qu’est-ce que cela fait du bien de retrouver, de temps à autre, une âme de gamin…

En plein dans le Mille

NM-tremp.JPGMontée de l’extrême droite en France, entrée d’un parti ouvertement nazi au parlement de Grèce, marche fasciste en Hongrie, etc. Cela a suscité, partout en Europe, de grandes analyses politiques, des indignations enflammées et des éditoriaux bien sentis. Le 5 mai est parti de la gare de Bruxelles « le train des Mille » avec à son bord 700 jeunes Belges,  parmi lesquels 22 Mouscronnois de l’institut le Tremplin, une école professionnelle secondaire spécialisée. Destination: Auschwitz. Objectif: rendre hommage aux victimes déportées dans les camps d’extermination nazie. Ils sont rentrés jeudi.

Et ce lundi, je rencontrais quatre des 22 Mouscronnois, âgés de 18 à 19 ans. Pas de grands intellectuels, ni des enfants de bourgeois bohèmes, ni de jeunes gauchistes purs et durs. Mais des élèves modestes, dont le parcours scolaire n’a pas toujours été un long fleuve tranquille. De futurs horticulteurs, peintres, commis de cuisine ou maçons. Aux mots simples mais directs. Ils sont revenus profondément touchés. « On est sans mot, on ne peut pas parler, on ne comprend pas », confie Donovan. « Je ne m’attendais pas à un tel choc », reprend Remy. Laura a dû retenir ses larmes devant l’amoncellement des chaussures d’enfants dans un hangar de la mort. Anna a été impressionnée par l’immensité de la porte d’entrée d’Auschwitz II. Leurs professeurs les ont aidés à mettre des mots sur les maux. La préparation du voyage a duré un an. Ils ont échangé, lu, vu des films, des documentaires.

Sur la route du retour, Abdel, un étudiant de confession musulmane, a pris spontanément le micro pour inviter ses camarades à faire attention lorsqu’ils seront amenés à voter. Cela vaut pour moi toutes les grandes analyses politiques, toutes les indignations enflammées et tous les éditoriaux bien sentis.

Des mots, des maux, démocratie

Alain Destexhe, député, ancien médecin sans frontières, ironise sur twitter à propos « des Norvégiens » qui ont vandalisé un métro à Bruxelles. Dérapage.

Philippe Moureaux, sénateur et bourgmestre, compare les méthodes d’investigation de journalistes de la RTBF à celles de Goebbels, ministre de la propagande nazie, après un reportage sur les musulmans qui vivent dans sa commune. Dérapage.

Didier Reynders, ministre, associe Molenbeek à l’étranger à la tribune du Sénat. Dérapage.

Henri Gaino, ministre de Nicolas Sarkozy, a sa langue qui fourche pendant la campagne électorale. »Nous, au FN, pardon à l’UMP » lâche-t-il à un journaliste. Lapsus. Dérapage.

Des mots. Que des mots, mais des maux tout de même. La démocratie va finir par se casser la gueule à force de déraper.

L’en… vert de Mouscron

NM-senti.JPGMouscron, à la première impression, ce n’est pas folichon : des petites maisons ouvrières blotties les unes contre les autres, deux autoroutes qui encadrent un paysage grisâtre, reliées par une route Express qui ne porte pas toujours bien son nom,  des zones industrielles aux effluves suspectes. Il y a certes l’hôtel de ville néo-gothique, de rouge vêtue, mais elle est comme un grain de beauté sur le visage d’une jeune fille un peu terne. Il y a encore le parc communal, mais il a l’air de se cacher, un peu honteux, au creux d’une pente qui mène vers la France. Lorsque j’ai appris que la Ville était dotée d’une cellule environnement, cela m’a fait l’effet d’une paire de skis sur une plage de sable fin. Cela m’a semblé extravagant, presque déplacé.

Erreur. Double erreur. Tout d’abord, une ville comme Mouscron est bel et bien comme une jeune fille un peu terne, mais qui mérite qu’on s’y attarde : elle ne se juge pas à la première impression, au premier regard. Ensuite, la cellule environnement fait un travail remarquable, pareil à celui d’une maquilleuse qui a l’art de mettre en valeur les beautés cachées et insoupçonnées. J’en ai encore eu un aperçu, ce lundi, après la découverte de trois sentiers qu’elle a réaménagés dans la perspective de « Cap Nature », une fête qui se tient ce samedi 12 mai, entre 14h et 18h. Le carré vert de la cité des Hurlus ne se limite pas à l’herbe du terrain de football du stade du Canonnier, c’est aussi des chemins bucoliques au Bois Fichaux, à Herseaux et à Dottignies. Tantôt une rangée de saules têtards, tantôt une ferme à hirondelles. Ici un sentier à insectes, là un passage sur caillebotis. Que des jolies surprises.

C’est l’en… vert de Mouscron.

L’article  sur Cap Nature est paru, avec les informations pratiques, dans l’édition de Nord Eclair du mardi 8 mai. Contact: cellule environnement de Mouscron.

Le monde et « le Monde »

En rangeant ma bibliothèque, je suis tombé sur un livre qu’on m’avait offert pour un anniversaire. Un recueil au titre télégraphique: « Les grands reportages, 1944-2009, Le Monde, 100 récits exceptionnels ». L’ouvrage reprend 100 reportages qui ont marqué l’histoire du journal. Avec des plumes célèbres: Jean-Claude Guillebaud, André Fontaine, Bertrand Poirot-Delpech, etc. Le Monde: « la » référence du journalisme. Le rêve ultime pour le journaliste qui débute, même si aujourd’hui, comme m’a dit un jeune collègue, ce n’est plus ce que c’était.

A vue de nez, chaque récit fait au maximum 5.000 signes. Une ineptie pour le journalisme du XXIe siècle, dont la mode est au court. La légende raconte que le premier rédacteur en chef du Monde disait à ses journalistes de faire « long et ennuyant ». Long peut-être, mais ennuyant, certainement pas pour chaque récit du recueil qui se lit comme un mini-roman, excepté que les personnages ne sont nullement imaginaires ou fictifs. La « vraie » vie, souvent abrupte comme « l’histoire d’une famine en Ethiopie » (1974) de Jean-Claude Guillebaud ou encore « cent mètres de trottoir à Calcutta » du même journaliste, à qui mon professeur d’analyse de presse écrite à l’UCL, Gabriel Ringlet, vouait un véritable culte. Le monde n’est pas que le terrain de chasse de ces repor-terre(s). Ils racontent aussi les faits divers, les tribunaux ou le sport. Un petit bijou que ce récit de la victoire de Carl Lewis lors du 100 m des  Jeux Olympiques de Los Angeles (le Diable et le bon Dieu, 1984). Ou l’art de raconter 9,9 secondes. Ce recueil, que je redécouvre, c’est l’Histoire à travers les petites histoires.

La lecture de « Un trou dans le rideau de  fer » (1989), qui raconte les mois qui ont précédé la chute du mur de Berlin, me rappelle une petite histoire, une anecdote. A l’époque, j’étais étudiant en journalisme. Plusieurs copains de fac sont partis à Berlin en voiture à l’annonce de la chute du mur. Je le regrette encore aujourd’hui, mais pour je ne sais quelle raison, j’avais refusé de les accompagner pour vivre ce moment historique. J’aurais pu être un de ces raconteurs d’histoire que j’admire ici. Mais mes amis m’ont ramené un bout du mur, quelques gravats, que j’ai posés sur la commode familiale comme on exhibe un trophée. Le week-end suivant, après une semaine de kot à Louvain, le bout du mur n’y était plus. La femme de ménage était passée par là. Elle avait cru à un vulgaire gravat tombé d’un mur de la maison et posé là négligemment. Mon morceau d’histoire a terminé à la poubelle.

 

Sarko et les Grecs

Sarko par-ci, Sarko par là. Hollande ici, Hollande là-bas. A bas Sarko, vive Hollande. Pauvre Sarko, maudit Hollande. Les Belges ont été passionnés par la campagne présidentielle française: plus de 600.000 téléspectateurs les journées des deux tours sur la RTBF. Le « The Voice » politique a rendu son verdict dimanche soir. Sarko s’est même retiré comme une rock star. Hollande est entré en scène.

Dimanche, en Grèce, il y avait aussi des élections. Pas de grand show. Pas de grande déclaration, mais une triste réalité qui n’est même pas de la téléréalité : un parti néo-nazi, qui se revendique comme tel, a remporté 6 à 8% des suffrages et rentre au parlement. Lundi, ce parti a organisé une conférence de presse. Pas la grande foule, mais un malabar au crâne rasé a demandé aux journalistes présents de se lever. En signe de respect. Ils se sont tous exécutés, à l’exception d’une consoeur, qui, elle seule, mérite véritablement notre respect.

Lundi 7 mai 2012. C’était une journée ordinaire, en Grèce, membre de l’Union européenne et berceau de la démocratie.

La montée du FN vue par un journaliste algérien

Beaucoup de choses ont été dites et écrites sur la montée du Front National en France. Dans la page « Débats » de la Libre Belgique (3 mai 2012), j’ai lu une opinion très intéressante d’un journaliste algérien sous le titre « Le Pen en force, à qui la faute? ». Akram Belkaïd – c’est son nom – est loin de mettre la France dans le même sac du racisme et de la xénophobie. Il ne la juge pas en se bouchant le nez comme le font parfois des intellectuels d’autres pays européens. Il ne donne pas de leçon non plus. Le journaliste épingle la violence économique et sociale, le comportement désinvolte des élites et des bobos, la mondialisation qui affole et la peur de l’étranger mais aussi le comportement inadmissible de Français dont les parents sont d’origine étrangère. Akram Belkaïd revient ainsi sur « les imbéciles et autres voyous qui avaient sifflé la Marseillaise » lors du match de foot amical France-Algérie en octobre 2001: ils « ont contribué à la présence de Jean-Marie Le Pen au second tour de l’élection présidentielle d’avril-mai 2002 ». « Ce n’est pas faire preuve d’indulgence pour l’extrême-droite que d’écouter les témoignages de celles et de ceux qui n’en peuvent plus des incivilités, des insultes et autres actes de violence gratuite », écrit-il. « Il faut écouter les témoignages de celles et de ceux engagés dans la lutte contre les inégalités et le Front national mais qui avouent leur incompréhension, si ce n’est leur agacement, quand ils entendent des discours de haine à l’égard de la France et des Français de souche ».

Je trouve le témoignage de ce journaliste algérien très lucide et très courageux, car selon moi, la lutte contre l’extrême-droite passe évidemment et prioritairement par la mobilisation des démocrates européens mais aussi par la capacité des communautés immigrées à dénoncer les dérives imbéciles d’une partie, heureusement extrêmement minoritaire, des leurs.

Ci-dessous le blog de ce journaliste, avec l’article en question paru dans la Libre et le Quotidien d’Oran. Sa chronique s’appelle « la chronique du blédard » : http://akram-belkaid.blogspot.com/