Lorsque j’ai ouvert ce blog, je m’étais promis d’écrire une note au moins une fois par semaine. Mais il s’est écoulé près de deux mois avant que je ne reprenne la plume pour livrer mes impressions personnelles sur l’actualité. La flemme automnale, le manque d’inspiration, une certaine lassitude face à la sinistrose économique de cette fin d’année, la perspective de la fin du monde en décembre 2012 ou encore les remarques verbales de certains lecteurs, dans lesquelles je ne sais si je dois déceler de l’ironie ou une forme de compliment? Un peu de tout cela sans doute. J’ai bien entamé trois notes sur le temps qui passe (qui file plutôt), le Tour de France et la culture sportive des citoyens de la communauté française de Belgique, mais sans aller jusqu’au bout. Les sujets ne manquaient pas pourtant en cette fin d’année: la fermeture de Ford Genk, l’avènement de Bart De Wever à Anvers, la zizanie au sein du PS de Mouscron, etc. Les mots ne sortaient plus. Ou plutôt ne me convainquaient pas. Ils sonnaient creux ou faux au point de les abandonner à leur sort.
La meilleure façon de dissiper l’angoisse de la page blanche et de retrouver l’inspiration? Un vieux truc de chroniqueur dont j’use ici: en parler en fait, en faire tout simplement le sujet d’une chronique. Avec la ferme résolution de reprendre le fil de ce blog avec plus de régularité, de reprendre cet exercice gratuit avec moi-même pour ne pas perdre pied face à l’intensité du monde.