Sexe. C’est le titre de ma note aujourd’hui. Non, je ne vais pas raconter ma vie sexuelle et encore moins celle des autres. Je ne vais pas non plus commenter les positions du kamasutra. Je pourrais seulement commenter la vie sexuelle d’un poisson puisque j’ai consacré ma thèse de fin d’études en psychologie à « la sélection sexuelle chez Oreochromis mossambicus (Pisces, cichlidae) » qui a même fait l’objet d’un article scientifique dans une revue sérieuse encore disponible sur le net; j’étais passionné d’éthologie à l’époque. Mais non, je le répète, rien de tout cela, je veux tout simplement me livrer à une petite expérience un peu trompeuse : vérifier si le mot « sexe » en titre de mon blog va générer davantage de clics, s’il va faire exploser mon compteur du nombre de visites (j’en suis actuellement à plus de mille visiteurs uniques). Je suis déjà sûr de retrouver mes collègues (coucou, les amis!) et peut-être de nouveaux visiteurs. Le mot « sexe » est celui qui est rentré le plus souvent dans le moteur de recherches de yahoo, avais-je appris lors d’une conférence à laquelle j’avais assisté aux balbutiements du net.
C’est surtout un article lu sur le site 20 minutes qui m’a incité à tenter l’expérience. Il est consacré à un groupe de féministes russes dont la particularité est de manifester seins nus. Son titre est révélateur : « Personne ne prêtait attention à nous, et un jour nous avons enlevé nos t-shirts ». Hé oui, pour attirer l’attention de nos jours, il faut non seulement se mettre à nu, mais se montrer nu. Ce n’est pas un jugement de valeur, loin de moi l’idée de jouer le père la vertu, mais un constat. Puis, je préfère nettement la nudité à la violence. Promis, à la fin du mois, je vous dirai si mon « sexe » a fait exploser le compteur. Une petite expérience, vous dis-je, sans plus.
Et toutes mes (s)excuses à tous ceux et toutes celles qui s’attendaient à quelque chose de plus… pimenté.