Une rencontre inattendue, entre liberté et fragilité

picvert2.jpgJ’ai eu une visite inattendue ce matin, chez moi, au petit déjeuner: celle d’un Pic vert qui s’est régalé avec les vers et les fourmis qui peuplent ma pelouse si mal entretenue. J’ai eu le temps de saisir mon appareil photo pour immortaliser cet instant magique. C’est le genre de rencontres qui me met de bonne humeur toute la journée. Les animaux sauvages dégagent une enivrante impression de liberté, dont on devine aussi toute la fragilité : ils sont constamment sur leur garde, l’esprit sans cesse en éveil, prêts à prendre la poudre d’escampette au moindre bruit suspect, ce que n’a pas manqué de faire mon pic vert dès que je me suis rapproché un peu trop près.

J’ai ressenti la même excitation lorsque j’ai croisé des dauphins dans la mer Egée, lors d’un voyage de presse en Grèce, il y a à peine une dizaine de jours. Je me souviens aussi d’un hibou moyen-duc surpris au fond de mon jardin, perché sur une branche de sapin, près du tas de compost, il y a quelques années. Ou encore d’une chouette chevêche qui est venue hélas percuter le pare-brise de ma voiture mais que j’ai pu sauver en l’emmenant dans un centre de revalidation pour oiseaux. Et à Mouscron, j’ai pu photographier six cigognes qui se reposaient dans un champ avant de reprendre leur migration vers le Nord.environnement,oiseaux,mouscron

Pourquoi une telle fascination que partagent beaucoup de mes amis et connaissances, si j’en crois toutes les réactions sur ma page facebook, où j’ai posté la photo de ma rencontre inattendue de ce vendredi matin? Sans doute parce que les animaux sauvages renvoient à notre part d’animalité. Entre liberté et fragilité.

 

Publié par

carnet de bord de Daniel Foucart

Journaliste à Nord Eclair belge (Tournai et Mouscron) depuis 1991, passionné par l'actualité vue par le petit bout de la lorgnette. Et à bord : quelques tranches de vie.